Louzir: Imen Ben Hassine a mélangé entre ignorance et mauvaise foi
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Hechmi Louzir directeur général de l’Institut pasteur, a assuré aujourd’hui, lundi 19 décembre 2016 lors de son passage dans Midi Show, que la coopération a eu lieu avec l’Institut “Walter Reed” relevant du département de défense américain pour développer un traitement de la leishmaniose cutanée.
«Il y a des mensonges et de fausses accusations dans le documentaire diffusé sur la chaine Al Jazeera qui a évoqué de supposées irrégularités lors d’essais thérapeutiques réalisés en Tunisie pour lutter contre cette maladie et réalisé par Imen Ben Hassine. Le traitement de la leishmaniose cutanée a été sujet de recherches par l’Institut pasteur en coopération avec l’OMS depuis les années 1990. Mais ce traitement ne répondait plus aux attentes des patients. Par la suite, une coopération avec l’institut “Walter Reed” est devenue possible. Un médicament sous forme de pommade a été élaboré en coopération avec cet institut. Les recherches thérapeutiques ont été effectuées à Sidi Bouzid afin de prouver l’efficacité du traitement. Le médicament a été testé en France avant la Tunisie, a assuré Hechmi Louzir.
«Pour la Tunisie, le test a été effectué sur des malades de 5 à 75 ans. Nous avons décidé d’inclure les enfants dans les testes car le médicament doit les inclure, ils sont concernés par cette maladie. Nous n’avons pas enfreint la loi tunisienne et ceux qui ont participé aux tests étaient consentants. Les participants aux tests ont été payés juste pour les déplacements. Depuis l’évocation de cette affaire, 400 participants aux tests ont signé un document pour réclamer de poursuivre ceux qui ont publié qu’ils ont été exploités comme des «rats de laboratoires», a noté le directeur général de l’Institut pasteur.
Hechmi Louzir a ajouté que la réalisatrice du documentaire a mélangé l’ignorance et la mauvaise foi. Elle ne connait pas les procédures des essais cliniques et ceux qui se cachent derrière elle, visaient l’institut et l’évolution de la recherche scientifique en Tunisie.
Dans un autre contexte, Hechmi Louzir a fait savoir que le laboratoire israélien Teva n’a pas fabriqué le médicament utilisé durant la phase des recherches cliniques. L’institut a commandé ce médicament à la filiale américaine du laboratoire sous forme de sous-traitance, a-t-il ajouté.